Bandol : les arts du cirque ont fait fureur
- petitprincebandol
- il y a 3 jours
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Le week-end dernier, la ville de Bandol s’est transformée en un véritable chapiteau urbain à ciel ouvert à l’occasion de la deuxième édition du festival des arts du cirque, Bandol Circus. Du jeudi 23 au dimanche 26 octobre, rues, quais et places du centre-ville ont accueilli acrobates, clowns, trapèzes volants et ateliers pour enfants, dans une ambiance festive, conviviale et totalement ouverte au public.
Une ouverture spectaculaire
Le coup d’envoi a été donné jeudi soir avec une déambulation impressionnante : la troupe Compagnie Planète Vapeur est entrée en scène sur le port avec une imposante sauterelle mécanique, acrobates, musiciens et échassiers, offrant un spectacle mêlant poésie, frisson et émerveillement.
Malgré une météo capricieuse qui avait menacé la tenue de certaines représentations en extérieur, les organisateurs ont confirmé que la grande majorité du programme était maintenue.
Le spectacle dans toute la ville. Tout au long du week-end, la ville est devenue scène :
Des baptêmes de trapèze volant sur le square Bir-Hakeim ont permis à certains curieux — enfants ou adultes — de s’initier au cirque.
Sur les quais, dans les ruelles et sur les places publiques, de nombreuses troupes ont défilé ou présenté des numéros d’acrobatie, de jonglerie ou de théâtre de rue.
Pour les plus jeunes, des ateliers maquillage, des stands d’animation et des spectacles adaptés ont rendu l’événement très familial.
Une ambiance gratuite et accessible
Le festival était entièrement gratuit et ouvert à tous, ce qui semblait faire partie du concept : faire surgir l’art du cirque là où on ne l’attend pas, et permettre à tous d’en être spectateurs actifs.
Les articles soulignent l’ambiance détendue : les passants devenaient spectateurs, la rue devenait scène, et le cirque revenait à sa dimension magique, ludique et populaire.
Quelques temps forts
La parade du dragon, visuellement spectaculaire et très bien accueillie.
Les trapèzes volants et numéros au-dessus du kiosque à musique, traduisant l’esprit “cirque partout”.
Le maquillage, les clowns dans les rues, la participation active des enfants.
Le festival Bandol Circus a tenu toutes ses promesses : gratuité, émerveillement, arts de la rue et cirque contemporain, cadre littoral agréable… Il a posé Bandol comme un lieu où culture et fête se croisent pour un temps fort automnal. Les météos n’ont pas facilité l’organisation, mais l’engouement du public semble avoir récompensé l’effort : la ville a vécu quatre jours « chapiteau urbain ».
Organisation & partenariats
Le festival est piloté par la société Chafadou Productions, mandatée par la municipalité de Bandol et le casino local pour sa mise en œuvre.
Le volet artistique est assuré par le programmateur Jean‑Louis Andréani, qui souligne que l’événement est né d’une volonté de la ville de proposer une animation culturelle en hors-saison, en partenariat avec le casino.
Selon le directeur de Chafadou, Pierre Abbate, la première édition avait rassemblé « entre 7 000 et 8 000 personnes » pour la soirée d’ouverture.
Le travail en amont comprend : coordination des services municipaux (voirie, police, espaces publics), mobilisation technique (scènes, installation des troupes itinérantes), communication et logistique artistiques.
Les défis logistiques & techniques
La météo représente un enjeu majeur : par exemple, l’ouverture du festival présentait une spectaculaire parade du dragon organisée par la troupe Compagnie Planète Vapeur, mais dès l’annonce du festival on lisait que « la suite de l’événement était en grande partie suspendue à la météo ».
Le travail de régie a dû prévoir des « plans B » pour certains spectacles d’extérieur qui pouvaient être déplacés vers des salles couvertes (ex. le théâtre Théâtre Jules‑Verne) en cas d’intempéries.
Un autre défi est de faire « sortir le spectacle dans la ville », sur des sites non-traditionnels : quais, rues, places. Cela implique voirie, sécurité, public, matériel de scène mobile.
Une synergie entre acteurs
La coopération entre la Ville de Bandol, le casino, l’organisateur et les commerçants est décrite comme « fluide ». Pierre Abbate précise que la mise à disposition des espaces publics, des services techniques municipaux et la communication en partenariat ont été essentielles.
Pour les commerçants du centre-ville, l’événement représente aussi un temps fort commercial et touristique, notamment en hors-saison.
Ambitions artistiques & public-cible
Le programmateur Jean-Louis Andréani mentionne vouloir « réenchanter la Toussaint » via les arts du cirque — jongleurs, acrobates, clowns — en ciblant un public familial. Le fait que l’événement soit 100 % gratuit est un choix fort : l’idée est que tout le monde, habitants ou visiteurs, puissent y participer sans barrière d’entrée.






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