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VAR : Roquebrune-sur-Argens rackette ses résidents secondaires


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"Un coup de matraque" : ces propriétaires de résidences secondaires voient leur taxe d'habitation augmenter de 60 % en un an et se mobilisent

Des habitants de Roquebrune-sur-Argens se mobilisent après l'augmentation de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires.


À Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, des habitants ont vu s'appliquer une surtaxe de 60% sur leur taxe d'habitation pour leur résidence secondaire. Ils ont décidé de se mobiliser contre cette augmentation de la Mairie appartenant à la majorité présidentielle.


Claudette est propriétaire d'une résidence secondaire dans la commune de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. Un village qu'elle adore, mais depuis l'an dernier, elle a vu sa taxe d'habitation exploser.


"En 2023 pour un studio de 40m² nous avions une taxe d'habitation qui s'élevait à 1985 €, décrit-elle. En 2024, elle est passée à 3299 €. La surtaxe en elle-même nous a créé une augmentation de 1237 €".


En 2024, la mairie a en effet appliqué une surtaxe de 60 % sur les résidences secondaires qui représentent 48% des logements, autant que les résidences principales (Insee). Une décision qui a incité Claudette à constituer un collectif. Régulièrement, ses membres vont déposer leurs tracts dans les boîtes aux lettres du secteur. Pour eux, cette surtaxe et injuste.


"Je trouve ça sidérant"

"Ça a été un coup de matraque. Et pourquoi 60 %, alors que d'autres villes sont à zéro, 25 ou 30 % ? Il n'y a aucune étude chiffrée qui justifie cette taxation, s'agace Raymond Bonomo, membre du collectif de défense des résidents secondaires.


Le collectif regroupe plus de 600 résidents secondaires, mais aussi des habitants à l'année qui soutiennent leur combat.


"Je trouve ça sidérant. Ils paient une taxe que moi je ne paye pas, qui est déjà conséquente, mais en plus on leur rajoute 60 %. Pourquoi ?", réagit Dominique Jehle, une habitante de Roquebrune-sur-Argens.


La mairie n'a pas souhaité s'exprimer

Sollicitée, la mairie de la commune n'a pas souhaité s'exprimer sur ce dossier. Plusieurs réunions de conciliation ont eu lieu, mais le dialogue semble désormais rompu. Le collectif incite actuellement ses adhérents à s'inscrire sur les listes électorales pour peser lors des prochaines élections municipales.

 
 
 

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